Dans son premier album, La démarrante, Marie Espinosa se raconte en onze titres sur des envolées de piano, des airs d’accordéon, des ballades countrysantes, des ritournelles radieuses. Coup de foudre, course aux auditions, « rêves sans emploi », histoires d’un soir. C’est un autoportrait avec des larmes et des pastels, des rires et des soupirs et bien sûr des mots tendres et choisis chantés d’une voix mutine.
Après les premières parties de Calogero et Renan Luce, Marie Espinosa se produira seule sur la scène de l’Archipel à Paris le 18 février 2010 (COMPLET) et au Théâtre le Mery le 17 mai 2010 pour une date parisienne supplémentaire.
Infos pratiques :
THEATRE LE MERY
7, place de Clichy
75017 PARIS
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Les chansons naissent parfois d’un chagrin d’amour.
C’est le cas de Marie Espinosa, « charmante jeune fille de 26 ans » qui a écrit et composé un premier disque éclatant, La démarrante, après une rupture sentimentale.
Marie connaît bien la musique puisqu’elle a suivi une scolarité musiques/études très classique (piano, chant lyrique) à la maison d’éducation de la légion d’honneur avant de craquer, belle rebelle, pour un amoureux rock’n’roll. On la suit adolescente en Angleterre où elle découvre Emily Dickinson – citée dans son morceau ambigu Elle couche – et à Rio où elle passe son bac et découvre la bossa et la samba.
Son disque sera la bande-annonce de ses dernières années. Marie Espinosa est également actrice. Elle a tourné dans un film américain, The Keeper, de Kayvan Mashayek, et dans C’est Gravida qui vous appelle d’Alain Robbe-Grillet. Elle a aussi joué dans Le Temps des gitans, l’opéra d’Emir Kusturica et beaucoup écouté Barbara, Gainsbourg et Michel Berger, Nico, Radiohead, Lennon ou Nancy Sinatra. Mine de rien, elle lance à tous ces modèles des clins d’œil malicieux dans La démarrante. Une batterie qui sonne comme dans un Sean Lennon, une basse made in Gainsbourg, des messages personnels chers à Hardy.
Dans cet album où se succèdent les photographies sentimentales de sa vie, Marie se raconte en onze titres sur des envolées de piano, des airs d’accordéon, des ballades countrysantes, des ritournelles radieuses. Chacune de ses chansons a une humeur et un climat. Coup de foudre, course aux auditions, « rêves sans emploi », histoires d’un soir. C’est un autoportrait avec des larmes et des pastels, des rires et des soupirs et bien sûr des mots tendres et choisis chantés d’une voix mutine. Marie a collaboré avec Philippe Uminski pour les premiers refrains, au début de cette aventure, en 2007. Mais c’est toute seule qu’elle a posté L’Annonce sur MySpace. Une semaine plus tard, la salle parisienne Le Réservoir la programmait pour jouer dans un tremplin. Le producteur Marc Lumbroso ( JJ Goldman, Vanessa Paradis, Raphael) la découvre, et de fil en aiguille… voilà que déboule La démarrante, composé au piano, un vieux Gaveau, ou à la guitare, enregistré en partie à Nashville avec Joe Hardy ( ZZ top, Steve Earl) et en partie à Paris avec Jacques Ehrhart (Camille, H.Salvador). Un jour, Roman Romanelli (accompagnateur, entre autres, de Barbara pendant plus de 15 ans) est passé en studio. Marie s’en souvient encore, des sourires pleins la tête. C’est ça La démarrante. Ca commence sur un coup de blues, ça finit par un éclat de rires.
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